Jean Moulin

(Béziers 1899 - en déportation 1943)

"L'unificateur de la Résistance"

 

Né à Béziers dans une famille aisée, Jean Moulin entre dans la carrière administrative. Sous le Front Populaire, il fait partie du cabinet de Jean-Pierre Cot, ministre de la Guerre. Lorsque la guerre éclate, il est à Chartes sous Préfet d'Eure-et-Loir. En juin 1940, il mène ce qu'il appelle "son premier combat" : il refuse de signe une déclaration imposée par un officier allemand ; menacé, il tente de se taillader la gorge.

Révoqué par le Gouvernement de Vichy, il noue des contacts avec des mouvements de résistance en formation : Combat et Libération Nord.

Il se rallie au Général de Gaulle et gagne Londres. Le Général le charge de coordonner les groupements de résistance de la zone Sud. Dans la nuit du 31 décembre 1941, il est parachuté dans la région de Salon-de-Provence. En février 1943, le Général lui confie la mission de constituer une Armée Secrète. Il s'attache à réaliser dans la Résistance la plus large union nationale et fonde en mai 1943 le Conseil National de La Résistance qu'il préside.

 

Sans doute trahi, il est arrêté par la Gestapo dans les banlieues lyonnaises, le 21 juin 1943. Torturé à mort, probablement des mains de Klaus Barbi, il meurt le 9 juillet 1943 au cours de son trajet en Allemagne.

 

Sa dépouille est déposée au Panthéon depuis 1964.