George Walker Bush, sr

(Milton, Massasuchetts, 1924 - )

Président des Etats-Unis d'Amérique de 1989 à 1993

George Bush apporte à la Maison Blanche un dévouement aux valeurs traditionnelles de l’Amérique et une détermination à les orienter pour faire des Etats-Unis « la nation la plus la plus aimable et la plus douce ». Dans son discours d’investiture, il s’engage dans « un moment riche avec la promesse » d’utiliser la force américaine comme « une force pour le bien ».

Issu d’une famille traditionnellement dans le service public, George Herbert Walker Bush éprouve une responsabilité naturelle à contribuer pour son pays tant en temps de guerre que de paix. Né à Milton (Massachusetts) le 12 juin 1924, il est étudiant à Philips Academy a Andover. A son dix-huitième anniversaire, il s’engage dans l’armée. Le plus jeune pilote de la Navy lorsqu’il reçoit ses ailes, il effectue de 58 missions aériennes au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Dans l’une d’elles, au-dessus du Pacifique, il est abattu par la défense anti-aérienne japonaise et est sauvé par un sous-marin américain. Il est décoré de la Distinguished Flying Cross pour sa bravoure lors de ses missions.

Après la guerre, il souhaite compléter son éducation en entrant à l’Université de Yale et fonder une famille. En janvier 1945, il épousa Barbara Pierce. Ils ont six enfants : George, Robin (qui meurt pendant sa minorité), John (surnommé Jeb), Neil, Marvin et Dorothy.

A l’Université de Yale il s’illustre en sport et dans ses études : il est capitaine d’une équipe de base-ball et devient membre de la fraternité Phi Beta Kappa. Après avoir obtenu ses diplômes, Bush se lance dans l’industrie du pétrole dans l’ouest du Texas. Comme son père, Prescott Bush, qui est élu sénateur du Connecticut en 1952, George Bush s’intéresse de plus en plus au service public et surtout à la politique. Il est représentant du au Congrès pendant deux mandats. Deux fois il échoue à gagner un siège au Sénat. Puis il est nommé à des postes élevés : Ambassadeur des Etats-Unis, président du Comité National Républicain, envoyé des Etats-Unis en Chine et directeur de la CIA.

En 1980, George Bush fait campagne pour une nomination en vue des élections présidentielles. Il perd mais est choisi par Ronald Reagan comme colistier. Devenu vice-président, Bush a la responsabilité de plusieurs domaines de politique intérieure, comme les programmes pour la libération et la lutte contre la drogue et voyage dans de nombreux pays étrangers. En 1988, Bush est investi par le Parti républicain et, avec le sénateur Dan Quayle d’Indiana, il bat le gouverneur du Massachusetts, Michael Dukakis dans l’élection générale.

Bush est face à des changements du monde majeurs, illustrés par la fin de la Guerre Froide après quarante années amères, l’éclatement du bloc communiste, et la chute du Mur de Berlin. L’Union Soviétique cesse d’exister ; et le président réformiste Mikhaïl Gorbatchev, que Bush a soutenu, démissionne.

Tandis que Bush acclame la marche vers la démocratie, il insiste à la retenu dans la politique américaine à l’égard du groupe de nouveaux pays.

En affaire étrangères aussi, le président Bush envoie des troupes américaine à Panama pour renverser le régime corrompu du général Manuel Noriega, qui menace la sécurité du canal et les Américains vivant sur là-bas. Noriega est amené aux Etats-Unis, jugé pour trafic de drogue
Le plus grand défi de Bush est quand le président iraquien Saddam Hussein envahit le Koweït, et menace alors de bousculer l’Arabie Saoudite. Jurant de libérer le Koweït, Bush s’allie les Nations Unies, la population américaine, et le Congrès et envoie 425 000 soldats américains. Ils sont rejoints par 118 000 hommes des pays alliés. Après plusieurs semaines de bombardements intensifs, l’armée iraquienne n’est plus et des milliers de soldats sont faire prisonniers.

En dépit d’une popularité sans précédent, largement causée par ce triomphe militaire et diplomatique, Bush est incapable de résister aux mécontentements du pays, dus à une économie fragile, à l’augmentation de la violence dans les cités en difficulté, et à un déficit qui ne cesse d’accroître. En 1992, il perd sa réélection face au candidat démocrate William Clinton.

A Mouvaux le lundi 8 août 2005,

Benjamin HUS